Poète et médecin, il renouvelle l'exotisme (« Stèles ») par une méditation profonde sur la Chine, le réel et l'altérité.

Poète maudit, il extrait la beauté du mal et du spleen urbain dans « Les Fleurs du mal », marquant la naissance de la poésie moderne.

Médecin matérialiste radical, il scandalise son siècle avec « L'Homme Machine », niant l'âme et prônant un hédonisme athée provocateur.

Père du roman moderne, il crée avec « Don Quichotte » une satire géniale de la chevalerie et de l'idéalisme.

Pamphlétaire incendiaire, ce « Pèlerin de l'Absolu » dénonce la tiédeur bourgeoise avec une foi furieuse.

Le plus européen des écrivains russes, il décrit le conflit des générations dans « Pères et Fils » avec un style mélancolique et musical.

Humoriste et chroniqueur de la Belle Époque, il amuse Paris par ses mots d'esprit et ses observations ironiques sur la vie politique.

Maître du feuilleton, rival de Dumas, il crée le mythe du « Bossu » (Lagardère) et captive la France avec ses mystères urbains et ses capes et d'épées.

L'« Insurgé » de la Commune, il écrit sa rage contre l'oppression familiale et sociale dans « Jacques Vingtras ».

Grand satiriste russe, il dénonce la bêtise, l'hypocrisie et la corruption tsaristes avec un humour féroce.

Auteur d'un unique roman culte, « Le Grand Meaulnes », il fixe à jamais la magie mystérieuse de l'adolescence.

Père du grand reportage, il parcourt le monde pour dénoncer les injustices (bagne, asile) avec un style percutant et engagé.